Le 15 juin constitue une échéance à ne pas omettre en matière de contribution économique territoriale (CET). En effet, vous pouvez en premier lieu être tenu d’acquitter à cette date l’acompte de la 1re des composantes de cette imposition, la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Cet acompte est en principe dû par tous les redevables de cette imposition dès lors que la CFE de l’année précédente est au moins égale à 3 000 €. Dans ce cas, l’acompte correspond à 50 % de la CFE de l’année précédente.
En pratique : si vous êtes redevable de cet acompte, vous avez dû en principe recevoir un avis d’acompte à ce titre.
Vous pouvez également, si vous relevez du champ d’application de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui constitue la 2e composante de la CET, être redevable au 15 juin d’un acompte au titre de cet impôt. Cet acompte n’est à régler que si la CVAE de l’année précédente excède 3 000 €. Il correspond à 50 % de la CVAE déterminée sur la base de la valeur ajoutée mentionnée dans la dernière déclaration de résultat exigée à la date de paiement de l’acompte.
Rappel : en pratique la CVAE correspond à un pourcentage de la valeur ajoutée, pourcentage compris selon le chiffre d’affaires de l’entreprise entre 0,5 et 1,5 %.
L’acompte doit être télédéclaré à l’aide d’un imprimé n° 1329-AC et téléréglé à cette occasion.
Un second acompte de CVAE pourra être dû, sous la même condition et selon le même calcul, le 15 septembre prochain.
07/06/2011 © Copyright SID Presse - 2011