Les PME, créées depuis moins de huit ans, qui engagent au moins 15 % de dépenses de recherche et de développement parmi leurs charges fiscales déductibles peuvent être qualifiées de jeunes entreprises innovantes (JEI).
Ce statut leur ouvre droit à des exonérations fiscales en matière notamment d’impôt sur le résultat, de contribution économique territoriale (CET) et de taxe foncière.
Précision : le bénéfice de ces avantages fiscaux suppose que des conditions relatives à la détention du capital soient respectées.
Les dépenses de recherche visées par ce dispositif sont identiques à celles-ci qui sont ouvrent droit au crédit d’impôt recherche (CIR). Toutefois, l’administration fiscale vient de préciser que le calcul forfaitaire de certaines dépenses et les limitations de certaines catégories de celles-ci applicables dans le cadre du CIR ne sont pas transposables aux JEI.
Exemple : les dépenses de normalisation peuvent être déterminées partiellement de façon forfaitaire pour le CIR alors que seules les dépenses réellement engagées à ce titre peuvent être retenues par les JEI.
Une tolérance est cependant admise pour la détermination des dépenses de fonctionnement. En effet, tout comme pour le CIR, les JEI peuvent retenir à ce titre 75 % des dotations aux amortissements des immobilisations affectées aux opérations de recherche et 50 % des dépenses de personnel de recherche.
06/10/2011 © Copyright SID Presse - 2011