Selon le code civil « le testament est un acte par lequel le testateur exprime ses dernières volontés et dispose, pour le temps où il n’existera plus, de tout ou partie de ses biens et qu’il peut révoquer ». Deux types de testament sont principalement réalisés. D’une part le testament olographe, rédigé par le testateur lui-même, et d’autre part le testament authentique dont la validité sera alors plus difficilement contestable car établit par un notaire et dans le strict respect de certaines règles.
Le testateur doit ainsi nécessairement dicter le contenu du testament au notaire en présence de deux témoins ou d’un second notaire. Le testament devant ensuite être signé par le testateur lui-même puis par les témoins ou le second notaire.
Dans une affaire récente, la Cour de cassation a considéré comme nul un testament authentique retranscrivant parfaitement la volonté du testateur qui souhaitait en l’occurrence nommer comme légataire universelle une fondation venant en aide aux orphelins, au motif qu’il avait été établi au mépris des règles de forme.
Le notaire avait, dans les faits, préparé un projet dactylographié du testament avant que ne se déroule la réunion prévue avec les témoins et le testateur pour ensuite le faire relire et validé par le testateur. Un comportement que la haute juridiction a de nouveau considéré comme non respectueux des règles de forme qui imposent au notaire de rédiger le testament sous la dictée du testateur.
À noter : le légataire universel, ou à titre universelle, est une personne désignée par testament, qui a vocation à recueillir l'ensemble, ou une quote-part, de la succession
22/07/2011 © Copyright SID Presse - 2011