Selon une récente publication de la Banque centrale européenne (BCE), 507 000 faux billets en euros, saisis en majeur partie dans les pays de la zone euro (97,5 %), ont été retirés de la circulation au second semestre 2014, soit au total 838 000 faux billets pour l’année 2014, ce qui constitue une progression de 25 % par rapport à 2013 (670 000 billets avaient alors été saisis). Une très forte hausse que la BCE a souhaité relativiser en précisant que « le nombre de faux billets reste cependant très faible en comparaison avec le nombre croissant de vrais billets en circulation (plus de 16 milliards au cours du second semestre 2014) ». Il n’en demeure pas moins que la contrefaçon de billets en euros a généré un préjudice de près de 19,7 millions d’euros.
Au premier rang des billets les plus contrefaits, les coupures de 20 € et de 50 € ont représenté respectivement 60 % et 26 % des faux billets saisis lors du second semestre 2014. Rappelons d’ailleurs qu’après les billets de 5 € (mai 2013) et de 10 € (septembre 2014), c’est au tour du billet de 20 € de faire l’objet d’un « relooking » destiné à le rendre plus difficilement falsifiable et dont la nouvelle version sera dévoilée et mise en circulation le 24 février prochain.
Les grosses coupures (200 € et 500 €) ne constituent, quant à elles, que 2 % des billets contrefaits qui ont été retirés de la circulation lors de cette même période.
- le toucher : des procédés d’impression spéciaux confèrent aux billets leur toucher unique ;
- le regarder : pour les anciens billets, par transparence, le filigrane, le fil de sécurité et le nombre incomplet apparaissent. Pour les nouveaux billets : par transparence, le filigrane et le fil de sécurité deviennent visibles ;
- l’incliner : sur les anciens billets, au recto, on voit l’image changeante sur l’hologramme. La bande iridescente se trouve, quant à elle, au verso. Sur les nouveaux billets, la bande argentée fait apparaître un portrait d’Europe et le nombre émeraude produit un effet de lumière qui se déplace de haut en bas et de bas en haut.
05/02/2015 © Copyright Les Echos Publishing - 2014