Dans le cadre du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, les députés ont approuvé (en commission) un amendement visant à interdire l’impression systématique des tickets de caisse.
Plus précisément, les députés préconisent une interdiction :
- à partir du 1er septembre 2020 pour les montants inférieurs à 10 € ;
- à partir du 1er janvier 2021 pour les montants inférieurs à 20 € ;
- à partir du 1er janvier 2022 pour les montants inférieurs à 30 €.
Bien entendu, l’impression d’un ticket de caisse restera autorisée – et même s’impose au commerçant – lorsque le client le demandera.
Rappelons que les tickets de caisse, très souvent non désirés par les consommateurs, ont une durée de vie de quelques secondes, et sont jetés soit par ces derniers soit par le commerçant lui-même juste après avoir été délivrés.
Plusieurs dizaines de milliards de tickets inutiles sont ainsi édités chaque année en France ! À titre d’exemple cité par les auteurs de l’amendement, un hypermarché a recours annuellement à 10 600 rouleaux de papier thermique, ce qui représente l’équivalent de la distance séparant Paris de Montpellier !
En outre, ces tickets sont soupçonnés de contenir des perturbateurs endocriniens.
Rappel : la délivrance d’un ticket de caisse n’est pas obligatoire, sauf lorsqu’il s’agit d’une prestation de services d’un montant supérieur à 25 € ou lorsque le client le demande.
29/11/2019 © Copyright Les Echos Publishing - 2019