À compter du 1er juillet prochain, les consommateurs devront être informés de la présence d’allergènes (d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances) dans les denrées alimentaires.
Rappel : un allergène est une substance susceptible de déclencher ou favoriser une allergie, laquelle est une réaction anormale de l’organisme à la suite d’un contact, d’une inhalation voire d’une ingestion dans le cas d’un allergène alimentaire.
Ainsi, pour les denrées préemballées (boîtes de conserve, sachets, paquets de gâteaux…), l’ingrédient allergène devra être indiqué sur l’étiquetage par une référence claire au nom de l’allergène. Par exemple, si la recette d’une denrée met en œuvre de la lécithine issue de soja en tant qu’émulsifiant, celle-ci devra être mentionnée en tant que telle dans la liste des ingrédients : « émulsifiant : lécithine de soja » et non « émulsifiant : E322 ».
Concernant les denrées non préemballées, l’indication de la présence d’allergènes devra être faite obligatoirement par écrit. Pour les produits vendus en vue d’une consommation immédiate (traiteurs, rayons à la coupe des supermarchés, boulangeries-pâtisseries, boucheries…), l’information devra se trouver à proximité de l’aliment. Lorsque la consommation des aliments aura lieu au sein d’un établissement de restauration ou de cantine, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés. Ce document devra être facilement accessible et consultable par le consommateur qui le demandera.
Précision : la présentation de ce document écrit est laissée à la discrétion du professionnel. Ce dernier pourra donc utiliser le système qui lui conviendra le mieux.
En revanche, l’information sur la présence d’allergènes pour les repas pris en collectivité n’est pas requise lorsqu’il existe un dispositif permettant aux consommateurs de signaler les aliments ne correspondant pas à leur régime alimentaire.
11/06/2015 © Copyright Les Echos Publishing - 2015