Les entreprises confrontées à une baisse durable d’activité peuvent bénéficier d’un dispositif spécifique baptisé « Activité partielle de longue durée » (APLD). Ils peuvent ainsi, pendant une durée maximale de 24 mois (consécutifs ou non) sur une période de référence de 3 années consécutives, percevoir une allocation d’activité partielle (comprise entre 7,23 et 27,41 €) qui couvre, en principe, environ 85 % de l’indemnité d’activité partielle versée à leurs salariés.
Rappel : pour recourir à l’APLD, les employeurs doivent signer un accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe, ou bien appliquer un accord de branche étendu conclu sur le sujet.
Toutefois, pour les heures d’activité partielle intervenant à compter du 1er novembre 2020, ils peuvent se voir accorder une allocation plus avantageuse (comprise entre 8,03 et 31,97 €), c’est-à-dire se voir rembourser, en principe, l’intégralité de l’indemnité qu’ils versent à leurs salariés. Tel est le cas pour les employeurs :
- qui relèvent d’un des secteurs les plus touchés par la crise (sport, culture, tourisme, hôtellerie, restauration, transport aérien, évènementiel) ;
- dont l’activité appartient à un secteur connexe à ceux précités (culture de la vigne, stations-services, commerce de gros alimentaire…) et qui ont subi une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 80 % entre le 15 mars et le 15 mai 2020 par rapport au chiffre d’affaires constaté sur la même période en 2019 ou par rapport au chiffre d’affaires mensuel moyen de 2019 ramené sur 2 mois ;
- qui relèvent d’un autre secteur et dont l’activité, qui implique l’accueil du public, doit être interrompue, partiellement ou totalement, en raison de la propagation du Covid-19 (hors fermeture volontaire).
Précision : l’allocation plancher fixée à 8,03 € s’applique à toutes les entreprises qui recourent à l’APLD quel que soit leur secteur d’activité.
Mais attention, cette mesure s’applique uniquement jusqu’au 31 décembre 2020 !
04/11/2020 © Copyright Les Echos Publishing - 2020