Pour permettre aux jeunes dont le projet professionnel n’a pas abouti ou a mûri tardivement d’accéder à une première qualification, les pouvoirs publics ont mis en place une expérimentation visant à repousser l’âge d’entrée en apprentissage.
Ainsi, dans les régions volontaires pour tenter l’expérience, il est permis aux employeurs d’embaucher des apprentis jusqu’à 30 ans, alors que la limite d’âge est, en principe, fixée à 25 ans.
Jusqu’alors, seulement sept régions bénéficiaient de cette dérogation, à savoir la Bretagne, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire.
C’est désormais au tour de l’Île-de-France et de l’Occitanie de faire leur entrée dans le dispositif. En effet, les entreprises localisées dans ces régions peuvent, depuis le 23 mars dernier, recruter des apprentis âgés de 25 à 30 ans.
Seules quelques régions ne sont donc pas (encore ?) concernées par cette expérimentation : la Normandie, la Corse, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur ainsi que l’outre-mer.
Rappel : l’expérimentation prendra fin au 31 décembre 2019. Elle fera l’objet d’un rapport, au cours du premier semestre 2020, qui précisera, le cas échéant, les conditions de sa généralisation.
03/04/2017 © Copyright Les Echos Publishing - 2017