La salariée ayant recours à la procréation médicalement assistée (conception in vitro, insémination artificielle…) bénéficie désormais d’autorisations d’absence pour effectuer les actes médicaux nécessaires. Ces absences sont rémunérées par l’employeur et sont assimilées à du temps de travail effectif.
Son conjoint, son partenaire de Pacs ou la personne vivant maritalement avec elle a également le droit de s’absenter pour se rendre à maximum trois rendez-vous médicaux par protocole du parcours d’assistance médicale.
Par ailleurs, un employeur ne peut refuser d’embaucher ou rompre la période d’essai d’une salariée au motif qu’elle est engagée dans un parcours d’assistance médicale à la procréation. De même pour une mutation qui ne serait pas justifiée notamment par des raisons liées à son état de santé.
08/02/2016 © Copyright Les Echos Publishing - 2015