Dans son rapport annuel 2015, l’Observatoire des métiers dans les professions libérales dresse le bilan des études réalisées et mises en ligne sur . Une d’elles s’attache à mesurer l’implication des salariés œuvrant dans les entreprises libérales des secteurs juridiques (cabinets d’avocats, d’huissiers, d’administrateurs et de mandataires judiciaires, officines de commissaires-priseurs), cadre de vie technique (cabinets d’experts en automobile, d’architectes, de géomètres, d’économistes de la construction) et santé (médecins, vétérinaires, dentistes, laboratoires de biologie, pharmacie). Retour sur les principaux enseignements qu’il est possible d’en tirer.
Une implication plus forte dans les TPEDans le secteur cadre de vie technique comme dans celui des métiers du droit, l’étude fait apparaître une plus grande implication des collaborateurs dans les entreprises de moins de 10 salariés que dans les plus grandes structures. Selon les auteurs de l’étude, le fait de travailler dans une TPE est perçu comme un « facteur de protection accroissant la qualité de vie au travail ». En outre, la présence de chaînes de commandement courtes, typiques de ces petites structures, joue un rôle décisif dans l’implication des collaborateurs. Ces derniers se sentent ainsi plus concernés lorsqu’ils n’ont qu’un seul supérieur hiérarchique que quand ils en ont plusieurs. Sans surprise, les cadres, notamment dans le secteur de la santé, montrent une implication plus forte que les non-cadres. Pour ce qui concerne les métiers, l’étude fait aussi apparaître des différences. Dans le secteur juridique, les plus impliqués sont les collaborateurs des études d’huissiers devant ceux des études d’administrateurs judiciaires et de cabinets d’avocats. Dans le secteur cadre de vie technique, ce sont les salariés des entreprises d’économistes de la construction qui montrent le plus de motivation devant ceux des cabinets de géomètres et d’architecture. Enfin, dans la santé, l’implication est la plus forte dans les cabinets dentaires, dans les cabinets médicaux, puis dans les cabinets vétérinaires.
18/10/2016 © Copyright Les Echos Publishing - 2016